Zèbre exilé

2003, 3 x 120 : 80 cm, huile sur toile, vendu

Le zèbre, c’est moi.

Le zèbre est dépouillé de sa chair: seules les zébrures subsistent, un animal spectral. L’image ainsi épurée se superpose à des paysages plus ou moins réalistes ; deux modes de représentation cohabitent dans chaque tableau, ce qui donne naissance à des images critiques.

Un seul paysage – la savane – est l’habitat naturel de l’animal. Le chromo de l’Oberland bernois se passe de commentaire, sauf que je le vois plusieurs fois par jour. Quant au bois de bouleaux, ce motif très polonais et presque mythique a été immortalisé notamment par un récit et un film du même nom.

Par ailleurs, comme disait Flaubert de son héroïne Madame Bovary, «le zèbre, c’est moi». Que fait-il donc en Suisse, ce pauvre équidé?

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